La compagnie

La compagnie a été créée en 2012 sous l’impulsion de Sarah Boy dans la région toulousaine, suite au voyage de la chorégraphe en Palestine ; envie de parler certainement… Professeure de danse diplômée d’état, elle monte aussi son école de danse, où elle propose de nombreux projets (cours, stages, spectacles amateurs et professionnels tous publics, rencontres autour du mouvement…). La compagnie Sarah Boy accompagne aussi depuis 2014 l’association Popatex dans des spectacles et événements jeunes publics, où Sarah apporte une richesse du mouvement et des moments visuels et poétiques grâce à son expérience de professeure de danse avec ses cours enfants.

La compagnie est structurée par l’association Trois Temps Dense qui a pour but de « promouvoir les méthodes d’enseignement de Sarah Boy ainsi que le travail de sa compagnie. La pratique de la danse se partage sous forme de cours, ateliers ou spectacles dans lesquels Sarah présente ses propres questionnements sur le monde et sa pédagogie du mouvement »

Chorégraphe et danseuse : Sarah Boy

Danseuses interprètes actuelles ou ponctuelles : Léa Jamilloux, Claire Chavarin, Tabatha Duval, Camille Bobelin, Christelle Calestroupat, Capucine Bouvard, Deborah Pautrat, Audrey Jupille et Florence Hoohs.

Certaines autres danseuses sont passées par la compagnie que ce soit pour un ou plusieurs projets telles que Cosima Reverdy ou encore Capucine Redon. Merci à elles pour leur travail !!

Co-production : la compagnie Sarah Boy travaille sur de nombreux projets avec l’association Popatex de Toulouse et la compagnie Fabulouse pour les spectacles jeunes publics.

Démarche artistique : Les créations de Sarah Boy partent souvent d’une narration, de l’envie de défendre des idées qui lui sont importantes. Son style se réclame d’avantage du jazz contemporain et il requiert un engagement vis-à-vis de ses propres questionnements sur le monde, sur ses propres convictions. Son mouvement part aussi d’une musicalité, d’une rythmique, d’un sentiment, d’une ligne directrice, d’une technicité qui est sa qualité première en tant que danseuse. Toutes ses chorégraphies sont écrites de A à Z. Elle se permet parfois certaines improvisations (ce qui joue un rôle essentiel dans sa recherche), mais les lignes, les placements dans l’espace et les ensembles chorégraphiques sont indispensables à ses yeux.

 

« Je me questionne beaucoup sur les réalités de la vie ce qui me permet d’avancer. Mes créations n’apportent jamais de réponses, elles donnent envie de garder une part de rêve. »

Sarah Boy

Ce que j’aime dans la création, ce sont les lignes de l’espace, jusqu’où elles vont pouvoir se rendre et comment elles vont pouvoir traverser cet endroit qui prend tout son sens avec les danseurs. La forme, je la décompose et je la retranscris ailleurs dans un autre espace. En fait, la chorégraphie c’est une peinture en mouvement et avec le temps c’est devenu ma respiration. Je suis très curieuse, j’aime tout comprendre et particulièrement mes élèves qui me permettent de développer mon regard critique en tant que créateur.

A 13 ans, quand j’ai vu « 3 générations » de Jean-Claude Gallotta, devenir chorégraphe ne m’a plus quitté. Étant née dans le milieu de la danse, de par ma mère professeure de danse, j’ai pu acquérir les bases du métier. Avant de prendre mon indépendance et de partir pour voler de mes propres ailes à l’âge de 18 ans, ma mère et moi avons co-signé un spectacle dans lequel j’ai inclus ma première création, que j’ai également présentée au concours Rosalia Chladek en février 2006 à Saint-Cloud.

En décembre 2011, j’ai présenté mon travail à un tremplin chorégraphe toulousain. La création « Memori Terhapus » me représente, elle symbolise une évolution certaine dans ma vie de danseuse. Cette expérience m’a donc permis de me poser les bonnes questions sur le métier de chorégraphe. La compagnie a pu traverser différentes scènes telles que Besançon, Trabes, Toulouse, Ramonville, Cugnaux ou encore Oaxaca au Mexique… Toute cette richesse a permis à la compagnie de rencontrer de belles personnes et aujourd’hui en 2018 nous commençons un travail pour le jeune public. Aux côtés de mes danseuses, j’ai cette grande envie de créer qui fait partie de ma vie, j’espère juste être lue par le plus grand nombre ».
Sarah Boy