Three Time

Spectacle de danse contemporaine tout public
Version pour jeunes collégiens avec atelier d’écriture
–> durée 40 minutes

« Près de l’étang de Malicorne, face au grand saule pleureur qui se reflète dans l’eau calme, se trouve un banc de bois : « Le banc du temps qui passe ». »
Hubert Reeves

Three Time, trois paysages, trois états de vie, trois états de corps conjugués au temps passé, au temps présent et au temps futur.

Nouvelle création 2020 de la compagnie Sarah Boy, les interprètes questionnent cette notion de temporalité, cette continuité indéfinie, cette succession d’événements, de mouvements et de changements qui ne peuvent être modifiés. Autour d’un trio, les corps et les parcours s’incarnent et se racontent leurs vécus dans un désir du temps suspendu.

Création 2020
Style : Danse contemporaine
Pièce en quatuor

Chorégraphe et responsable de la troupe : Sarah Boy
Interprètes : Claire Charavin ou Sarah Boy, Deborah Pautrat, Florence Hoohs ou Christelle Calestroupat et Capucine Bouvard

« Le temps s’écoule, le temps passe, le temps fuit ? » Pourtant, la succession des moments du temps (passé, présent, avenir) n’est pas la même chose que la succession du temps lui-même…

Au démarrage de « Three Time », j’ai voulu parler de ce qui me rapproche de mon père, peut-être parce qu’il ne lui reste plus beaucoup à vivre, un temps incertain. Ou peut-être parce qu’il était ingénieur physicien sur la recherche de la mesure du temps.
Sarah Boy


Le temps n’est pas un objet comme les autres, notamment parce que nul ne l’a jamais vu face à face, nul ne l’a senti ni entendu ni touché. Or nous ne doutons pratiquement jamais de son existence ! En réalité nous ne percevons que ses effets … mais non le temps lui-même. Le temps ne se montre pas, sauf à la rigueur dans la « présentification de l’aiguille qui avance ».

Supprimer le mot temps dans notre vocabulaire reviendrait pratiquement à nous coudre la bouche. Il suffit de voir la place immense et unique que ce petit mot occupe dans les expressions du langage courant.
Jean-Jacques Boy